Cinéma > La Soif du mal, Welles > 4. Etudier la mise en scène
Objectifs :
- Découvrir les choix de mise en scène de Welles
- Découvrir les techniques cinématographiques et leurs fonctions
Public visé : Collèges et lycées
Activités proposées :
Analyse de séquences
Etude réalisée en partie à partir du dossier d'Emmanuelle André de 2001,http://www.scenenationaledebesancon.fr/sites/default/files/fichiers/soif-du-mal-dossier-profs-2001.pdf
I. VARIATION LUMINEUSE AUTOUR D'UN MOTIF SONORE :
VOS RECHERCHES
Visionnez les séquences 1 à 4 du film.
1. Quel élément commun retrouve-t-on dans ces différentes séquences ? A quel motif sonore du début du film cela vous fait-il penser ?
Complétez la fiche élève
Séquence 1 :
COMPLEMENT :
Aux Cahiers du cinéma lui demandant si le montage de ses films était déterminé par des problèmes de narration ou de tension dramatique, Welles répondait : « Non (...), c’est une question de rythme, et pour moi, l’essentiel, c’est cela : le marquage du tempo (beat) ».
Extrait de l'etude menée par Emmanuelle André
Séquence 2 :
Séquence 3 :
Séquence 4 :
II. TRANSPARENCES VITREES ET PENSEES :
Séquence 2 :
Séquence 1 :
VOS RECHERCHES
Visionnez les séquences 1 à 4 du film.
1. Quel élément commun retrouve-t-on dans ces différentes séquences ? Pourquoi Welles utilise-t-il ce procédé ?
Complétez la fiche élève
Séquence 3 :
Séquence 4 :
III. LANGAGE DES IMAGES :
VOS RECHERCHES
Visionnez les séquences 1 à 4 du film.
1. Quel est le procédé commun aux séquences 1, 2, 3 et 4 ?
2. Que remarquez-vous sur certains plans de la séquence 2 et sur les vignettes ci-dessus ? Pourquoi Welles fait-il ce choix ?
3. En quoi la séquence 5 est-elle très surprenante pour le spectateur de1958 ? Quelle est la fonction de cette séquence ?
Complétez la fiche élève
COMPLEMENT :
L' objectif déforme l’espace (augmente la profondeur de champ, étire la perspective) et accélère les mouvements à l’intérieur des plans. Ce fort parti pris stylistique est justifié par le plaisir de l’expérimentation : « Je travaille et ai travaillé avec le 18,5 uniquement parce que les autres cinéastes ne s’en sont pas servi. (...) Si les gens usaient et abusaient du 18,5, je n’y toucherais jamais : je serais lassé de cette distorsion caractéristique et je chercherais quelque autre langage pour m’exprimer. (...) Ce n’est pas une question d’affinité entre le 18,5 et moi, mais uniquement de fraîcheur du regard 3. » La netteté de la profondeur de champ, les plafonds abaissés, l’incurvation des lignes, sont autant d’éléments que le film doit à l’usage de cet objectif. Or, ces déformations spatiales, qui touchent à l’image dans son ensemble ou à des détails, produisent des formes temporelles inédites, prolongées par la répétition dans La Soif du mal du motif de la course, encore accélérée par le 18,5. De fait, le conflit entre Quinlan et Vargas se traduit par une différence rythmique entre les deux hommes qui imprègne l’ensemble de la représentation : la lourdeur de l’Américain, son corps proéminent, sa silhouette informe, sa claudication... rendent ses déplacements chaotiques et malaisés, à l’opposé de la démarche volontaire de son adversaire.
Extrait de l'etude menée par Emmanuelle André
Séquence 2 :
Séquence 1 :
Séquence 3 :
Séquence 4 :
Séquence 5 :