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  Cinéma >  La Soif du mal, Welles > 3. Connaître les personnages

Objectif :  

- Découvrir la complexité des différents personnages

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Public visé : Collèges et lycées

Activités proposées :
Découverte des personnages à travers différentes séquences

 

Etude réalisée en partie à partir du dossier d'Emmanuelle André de 2001,http://www.scenenationaledebesancon.fr/sites/default/files/fichiers/soif-du-mal-dossier-profs-2001.pdf

I. VARGAS ET SUSAN :  

 

VOS RECHERCHES 

Visionnez attentivement les différentes séquences.

1. Definissez les principales caratéristiques des personnages de Vargas et de Susan.

Complétez la fiche élève

 

 

Séquence 1 :

Séquence 2 :

Séquence 3 :

Séquence 4 :

Séquence 5 :

II. QUINLAN ET TANA :  

 

VOS RECHERCHES 

Visionnez attentivement les différentes séquences.

1. Definissez les principales caratéristiques des personnages de Quinlan et de Tana.

Complétez la fiche élève

 

 

Séquence 1 :

Séquence 2 :

Séquence 3 :

Séquence 4 :

 

LE PERSONNAGE HABITÉ PAR LE MONDE QU’IL REFLÈTE

Extrait de l'étude menée par Emmanuelle André (page 6) http://www.scenenationaledebesancon.fr/sites/default/files/fichiers/soif-du-mal-dossier-profs-2001.pdf

 

Expert en maquillage, Welles utilise son corps comme la matière première de son jeu, n’hésitant pas à lui faire subir des altérations physiques et vocales. Pour interpréter Quinlan, Welles s’invente une bedaine, des poches sous les yeux et travaille les sonorités de sa voix. Contrairement aux autres personnages, il apparaît profondément associé au décor, au point que son gros corps sert de caisse de résonance aux bruits hétéroclites de la ville de Los Robles. L’impact fictionnel de ce corps massif justifie l’hypothèse selon laquelle ce n’est pas tant l’objectif qui déforme les corps que le corps de Quinlan qui façonne un monde à son image. De là, l’intérêt du travail de l’acteur, qui joue ici le mystère du monde auquel il appartient, précisément dans le lien qui se tisse entre l’animal et l’humain. Welles n’a cessé de se défendre d’un quelconque sentiment de sympathie pour son personnage, profondément immoral. De fait, l’intensité émotionnelle de l’inspecteur provient bien moins d’une quelconque caractéristique psychologique, trop facilement assignable, que de l’humanité qui se dégage de l’animal qu’il représente en creux. Quinlan meurt comme une bête (il agonise dans l’eau, un élément naturel) ; son esprit n’est pas rattaché à son cerveau, mais à son corps, d’où son intuition maladive, résultant d’une blessure à la jambe. Bloc de force brute, Quinlan peine à contenir une violence instinctive, comme le démontre cette courte scène au cours de laquelle, vexé par Vargas, il écrase un Å“uf. Il est mis à mort : la métaphore du taureau, au ventre transpercé par le torero, est récurrente au cours du film. Autrement dit, avec Quinlan, Welles joue la bête humaine. 

 

COMPLEMENT : 

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