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  Cinéma >  Les Combattants > Deuxième partie : l'armée, le monde fantasmé de Madeleine

Dossier ressource

 Lycéens au cinéma de Florence Maillard

http://www.cnc.fr/web/fr/lyceens-et-apprentis-au-cinema1/-/ressources/10034213

Objectifs :  

- Analyser la deuxième partie du film 

- Faire le parallèle avec "le film de bidasses"

​- Etudier le malentendu entre Madeleine et l'armée

Public visé : Lycées / BTS (Culture générale

et expression)

Activités proposées :
Découverte des parcours de personnages à travers différentes séquences

 

Cette séquence pédagogique est construite à partir de la formation de Cécile Marchocki qui a réalisé les montages videos des extraits du film

I. UN FILM DE BIDASSES  ?

 

VOS RECHERCHES 

Visionnez les extraits vidéo et répondez aux questions suivantes :

1. Quels éléments du film Les Combattants peuvent rappeler le "film de bidasses" ? (Voir Complément 1)

2. Quel paradoxe du recrutement militaire le réalisateur cherche-t-il à montrer ?

Complétez la fiche élève

 

Montage 1 : Les Combattants, Un film de bidasses ? 

Extrait : Les Bidasses en folie, Claude Zidi, 1971.

COMPLEMENT 1 : Le "film de bidasses" 

Il désigne une comédie sur le thème des bidasses, soldats de conscription, généralement peu motivés. Le genre est considéré comme franchouillard et potache ; le comique s'appuie sur les situations classiques du service militaire et tourne en dérision la logique et la discipline militaire. Genre très populaire dans les années 1970, il s'adresse aux nombreux "bidasses" qui font alors leur service, avec parfois de gros succès publics ("Les Bidasses en folie" est vu par 7 millions de spectateurs)

II. MADELEINE ET L'ARMEE, L'HISTOIRE D'UN MALENTENDU

 

VOS RECHERCHES 

Visionnez le montage 2 et lisez le complément 2.

1. Quelles sont les attentes de Madeleine en allant à cette préparation militaire ?

2. Que découvre-t-elle en réalité ?

3. Son Ã©tat d'esprit correspond-il à celui demandé dans l'armée ? Justifiez votre réponse.

4. Quels liens pouvez-vous faire ici entre "L'ordinaire" et "L'extraordinaire" ? (Cf. programme BTS)

Complétez la fiche élève

Montage 2 : Madeleine et l'armée

COMPLEMENT 2 : Extrait de la brochure Lycéens au cinéma, Florence Maillard http://www.cnc.fr/web/fr/lyceens-et-apprentis-au-cinema1/-/ressources/10034213

S’en référant à la scène du train, Thomas Cailley décrit Madeleine comme « un train à attraper », celui de la fiction, décrivant ainsi la forme d’un récit qui file toujours vers l’avant. La deuxième partie, dans le régiment des parachutistes, est ainsi une plongée des deux personnages dans l’univers de Madeleine : l’armée, supposée école de la survie. (...) Â« Le film est un trajet de la théorie à la pratique : Madeleine est dans une théorie de la survie au début du film, puis elle essaye de l’apprendre de manière empirique avec l’armée ; ça ne marche pas parce que ce n’est pas assez rustique, en plus il faut se coltiner les autres, se sacrifier pour les autres, des concepts qu’elle ne comprend même pas "

III. MADELEINE ET ARNAUD AU SEIN DE LA PREPARATION MILITAIRE, UN DIFFICILE PARCOURS L'UN VERS L'AUTRE  

 

VOS RECHERCHES 

Visionnez le montage 3 et lisez lec omplément 3.

1. Pourquoi le champ-contrechamp est-il très souvent utilisé dans le film ?

2. Que révèle la séquence du maquillage sur les relations entre les personnages ?

3.Pourquoi la station service est-elle un lieu de passage symbolique dans le film ?

4. Arnaud perçoit-il alors Madeleine toujours comme un personnage "extraordinaire" ? (Cf. programme BTS)

Complétez la fiche élève

 

Montage 3 : Le difficile parcours vers l'autre

Champ-contrechamp, séquence maquillage.

COMPLEMENT 3 : Extrait de la brochure Lycéens au cinéma, Florence Maillard http://www.cnc.fr/web/fr/lyceens-et-apprentis-au-cinema1/-/ressources/10034213

Champ-contrechamp : L’ intégralité du film peut être regardée comme un rapport de distance entre les personnages, permettant d’étudier l’évolution de leur relation à travers les différentes manières de se poursuivre ou de s’échapper, d’habiter le plan ensemble ou séparément. (...) Le champ-contrechamp n’est pas toujours réputé pour être le type de raccord le plus élaboré. Les face-à-face proposés s’inscrivent dans la continuité d’une idée de combat entre les personnages. (...)

Les personnages se trouvent de nouveau face-à-face pour une séance de maquillage. Le moment est clairement isolé du reste de la séquence, rompant le rythme, absorbant les personnages. Les visages en gros plan, sculptés par la lumière avant d’être peints, sont filmés sur un fond abstrait brun et orangé. Autour, la situation est au conflit, isolant encore plus les deux héros. Là où le corps mouillé de Madeleine provoquait un certain affolement lors de la séquence du hangar, les visages sont ici magnifiés. Le maquillage offre la possibilité de se toucher mais il demande aussi de fermer les yeux. Le désir se lit autant qu’il se camoufle. L’ instant est en demi-teinte, sensuel assurément, mais c’est le regard de Madeleine, cette fois, qui dévie sur l’insigne que porte Arnaud, insinuant une forme d’envie et « perdant l’instant ». Encore une fois, les deux personnages ne sont pas synchrones. 

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