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  Les femmes dans la société française de la Belle Epoque à nos jours > Simone Veil et la loi sur l'I.V.G. 

Objectifs :  

- Connaître le contexte de la loi

​- Découvrir le combat de Simone Veil

- Mesurer la portée de la loi et la situation actuelle.

Public visé : Collèges et lycées
Activités proposées :
Etude de document
Notions étudiées :
IVG / Répression / Débat parlementaire / Dépénalisation / Féminisme / MLF etc.

Probématique de séance : POURQUOI LA CONQUETE DU DROIT A l'I.V.G. A-T-ELLE ETE SI DIFFICILE ?

Simone Veil,

femme

politique

 française,

née en 1927.

 

I. AVANT 1974, UN CADRE REPRESSIF

Vos recherches  - Découvrez attentivement les différents éléments et répondez aux questions suivantes :

1. Peut-on dire que les femmes ont le droit de disposer de leur corps de 1920 aux années 60 ? Justifiez votre réponse.

2. Doc. 2 Pourquoi peut-on parler d'une véritable répression de l'avortement ?

 

Doc. 1 : Extraits de la loi Neuwirth sur la contraception, votée en 1967

Doc. 2 : (Audio) la répression contre l'avortement, propos de Simone Weil extrait du livre "Une vie"

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en plein écran

COMPLEMENT 2 : Biographie

Hachette, Classe de première bac. pro. 2013

COMPLEMENT 1 : REPERES CHRONOLOGIQUES

Hachette, Classe de première bac. pro. 2013

II. LE DEBAT

 

Vos recherches  -  Observez attentivement les différents documents et répondez aux questions suivantes :

1. Doc. 3 Pourquoi le procès de Bobigny contribue-t-il à la dépénalisation de l'IVG ?

2. Quels sont les arguments avancés dans le doc. 4 par Simone Veil pour justifier son projet de loi ?

 

Doc. 3 : Tract d'octobre 1972, apropos du procès de Bobigny. Hachette première bac. pro. 2013

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COMPLEMENT 3 : Le procès de BObigny, 1972

 

Le procès de Bobigny, en octobre et novembre 1972 (Seine-Saint-Denis), fut un procès pour avortement en France. Cinq femmes y furent jugées : une jeune femme mineure qui avait avorté après un viol nommée Marie-Claire), et quatre femmes majeures, dont sa mère, pour complicité ou pratique de l'avortement. Ce procès, dont la défense fut assurée par l'avocate Gisèle Halimi, eut un énorme retentissement et contribua à l'évolution vers la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse.

Source : Wikipédia

Doc. 4 : Extrait du discours de Simone Veil sur l'IVG, décembre 1974. 

Si tant de femmes ont pris le risque d'une lourde condamnation judiciaire, si tant de médecins ont eux aussi bravé la loi et en ont dit publiquement les raisons, c'est à n'en point douter que l'opinion a mesuré l'iniquité d'une législation qui n'a jamais atteint le but qu'elle poursuivait, c'est-à-dire empêcher les avortements. Il y a pour changer notre législation bien d'autres motifs que cette inefficacité, des motifs si graves que bien peu à vrai dire souhaitent son maintien ou croient encore son application possible. Le premier motif, c'est l'inégalité insupportable des femmes devant une grossesse non désirée. Cette inégalité ressort non seulement des statistiques judiciaires, ce sont toujours des femmes de milieux très modestes qui sont en cause, mais aussi de ce que chacun peut constater aujourd'hui. Pour celles qui peuvent disposer d'une somme suffisante, combien l'angoisse et la solitude sont moins redoutables, combien cette épreuve, car c'est toujours une épreuve pour toute femme, est adoucie par la sécurité dans une clinique en France ou à l'étranger. Pour les autres, qui n'ont trouvé aucune de ces filières illégales mais médicales, ce sont alors les solutions bien connues dont l'évocation est difficilement supportable et qui les conduisent, au bout du compte, dans ces services hospitaliers occupés en permanence par celles qui ont eu recours à des procédés mutilants. Quelques-unes payeront de leur vie ce geste de désespoir et beaucoup d'autres seront atteintes d'une stérilité ou d'un handicap qui assombrira toute leur existence. Que la vie, que la santé, que les futures maternités d'une femme soient liées de la sorte à son niveau socio-professionnel, c'est là une injustice insoutenable dont la majorité des citoyens est maintenant consciente et que nous ne pouvons plus tolérer parce que le sens de l'effort social contemporain est de réduire les inégalités devant la souffrance ou l'adversité.

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COMPLEMENT 4 : Lors de l'ouverture des débats sénatoriaux sur l'adoption de la loi sur l'IVG,

Simone Veil, ministre de la santé du

gouvernement Chirac, présente son projet.

 Vidéo - Journal télévisé

Date de diffusion :13 décembre 1974

Source : ORTF, 2ème chaîne. Collection: Journal télévisé de 20 H

III. UNE LOI CONTESTEE

 

Vos recherches  -  Examinez l'ensemble des documents et répondez aux questions suivantes :

1. Doc. 5 et Complément 6 Quelle est l'atmosphère qui accompagne le projet de loi ?

2. Doc. 6 La loi de 1975 met-elle fin à la contestation de droit à l'avortement ? Justifiez votre réponse avec des éléments précis.

 

ÈCRITURE : 

A l’aide des documents et de vos connaissances, construisez un paragraphe d’une quinzaine de lignes où vous présenterez l'action de Simone Veil et la loi de l'I.V.G.. Vous rappellerez successivement le contexte d'avant 1974, le projet de loi et les contestations qu'il a et qu'il continue de provoquer.

Doc. 2 : (Audio) La violence des débats, propos de Simone Weil extrait du livre "Une vie"

COMPLEMENT 6 : Extrait du journal d'Antenne 2 sur les 25 ans de la loi de L'IVG (2000), Archives INA.

,Document 6 :   La loi Veil, un bilan après 40ans

Belin, Classe de première Bac. Pro. 2014

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